Fifi (titre provisoire)

Spectacles autour de Fifi Brindacier
Création en cours

Porteuses de projet : Astrid Dusuzeau et Eva Guland

Musique, traduction et collaboration artistique : Lovisa Elwerdotter

Mise en place d’un premier laboratoire de recherche en novembre 2024 pour constituer les équipes de création.
Pour en savoir plus, cliquez ici !

Ce projet est à tiroirs et permettra la création d’au moins deux formes :
– un spectacle jeune public, principalement à destination des scolaires, avec 1 ou 2 comédien·nes, prévu pour 2026
– un spectacle tout public, pour l’espace public, avec 3 ou 4 comédien·nes, prévu pour 2027 


Ce projet autour du personnage de Fifi Brindacier se situe dans la continuité de nos recherches autour de la parole des enfants et des rapports de domination qui régissent les relations adultes-enfants, menées lors de la création de Parleras-tu? Plus d’informations sur ce spectacle ici.

NOTE D’INTENTION 

“Tout ce qui finit par exister dans le réel a d’abord existé dans l’imagination de quelqu’un. C’est pourquoi il nous faut inventer nous-mêmes les récits qui nous manquent car il n’y a pas la moindre chance qu’ils soient écrits par d’autres.” 
Christine Aventin, FéminiSpunk

Fifi Brindacier, en suédois Pippi Långstrump (“Pippi longues chaussettes”), créée par Astrid Lindgren en 1945, est considérée comme un emblème du féminisme en Suède car elle questionne les rapports de pouvoir entre les adultes et les enfants, entre les garçons et les filles. 

En France, les premières traductions ont aseptisé les romans mettant en scène Fifi. Comme le raconte Christine Aventin dans son essai FéminiSpunk (paru en 2021), Mademoiselle Brindacier, la version française de Pippi Långstrump publiée dans la collection Bibliothèque Rose en 1951, a été édulcorée au point qu’on parle aujourd’hui d’une adaptation plutôt que d’une traduction. Astrid Lindgren a même demandé à l’éditeur Hachette de revoir sa traduction. Pourquoi a-t-on coupé des pans entiers du texte original ?

Pourquoi a-t-on fait disparaître l’ironie de Fifi, sa critique du monde des adultes, sa défense des droits des enfants ? 

D’après Christine Aventin, Fifi est punk, anti-autoritaire, affranchie de la morale, des conventions et de la bienséance. Elle attire alors enfants et adultes en quête de liberté. Avec le personnage de Fifi, Astrid Lindgren passe par la fiction pour questionner notre rapport au réel, les conventions qui régissent notre société, les normes dans lesquelles nous sommes souvent enfermé·es. Dans la lignée d’Astrid Lindgren, nous voulons rendre à ce personnage toute sa force émancipatrice, pour les enfants mais aussi pour les adultes que nous sommes devenu·es.

Remise en cause des codes féminins/masculins

“Fifi est une fille, aucune ambiguïté, aucun doute là-dessus. […] N’emprunte rien au masculin, ne refuse rien du féminin. Aucune velléité de négociation avec les attributs sociaux du genre, mais un dépassement : elle n’a pas besoin de mimer la masculinité pour être forte, libre, bruyante et drôle.”
Christine Aventin, FéminiSpunk

Et elle n’a pas non plus besoin d’être sage, discrète et docile pour être une fille. Elle n’est pas polie, ne se tient pas bien à table, ne respecte pas la plupart des codes de différents lieux de socialisation (comme l’école, les magasins, le cirque…). Elle ne semble pas rêver de devenir une mère et une épouse. Elle aime faire la cuisine parce qu’elle est gourmande, servir le goûter à ses ami·es parce que ça lui fait plaisir, pas pour jouer à la dame. Ou si elle le fait, c’est en se moquant justement des codes et de la bienséance. 

À l’inverse, ses ami·es Annika et Tommy apparaissent comme des enfants modèles, performant à la fois le genre et l’enfance comme ils sont attendus par la société suédoise des années 1940. Mais au fond, ne rêvent-iels pas de sortir du cadre ? Et n’admirent-iels pas Fifi pour sa liberté ? 

Une héroïne puissante

Fifi fait rêver parce qu’elle est libre, mais aussi parce qu’elle est forte. Anormalement forte, bien qu’elle vive dans un monde très proche du nôtre. C’est donc un modèle intéressant pour les enfants, en particulier les petites filles, car elle se distingue des héroïnes féminines classiques qui vivent dans un univers soit proche du nôtre, et alors elles sont sages et compatissantes, soit éloigné du nôtre, et alors elles peuvent être puissantes et magiques. Fifi peut faire les bêtises les plus absurdes mais elle peut aussi porter son cheval. Elle peut répondre à côté aux questions de la maîtresse, comme elle peut battre le méchant Adolf, l’homme le plus fort du monde, à la bagarre. Astrid Lindgren donne à son personnage une force de dénonciation en même temps que la puissance de rêver un monde meilleur. 

Fifi utilise d’ailleurs sa force telle une justicière, protégeant parfois d’autres enfants, ou se protégeant elle-même face à la police qui veut l’enfermer dans un orphelinat. En vivant avec un singe et un cheval, sans grande personne pour lui imposer des règles, elle échappe à la domination des adultes. Avec fantaisie et détermination, elle nous permet, adultes comme enfants, de nous interroger sur notre rapport à l’autorité, et sur la nécessité de certaines règles qui nous sont imposées. 

PROCESSUS DE CRÉATION 

L’idée est de créer plusieurs formes spectaculaires à partir de laboratoires d’écriture auprès de différents publics. Pour l’instant, deux formes (jeune public et tout public) sont envisagées.

Nous souhaitons travailler à partir des textes originaux écrits par Astrid Lindgren, que nous traduisons nous-mêmes, et que nous comparons parfois aux traductions françaises. Nous nous appuyons aussi sur l’essai FéminiSpunk de Christine Aventin, et sur d’autres ressources autour de ce personnage. 

Le projet se construira avec en parallèle : 

  • Une recherche auprès d’enfants et d’adolescent·es, à partir des histoires de Fifi Brindacier, mais aussi à partir de leur imaginaire. Nous mènerons des cycles d’ateliers de médiation autour de ce personnage et ce qu’il peut représenter comme modèle, mais aussi autour de la construction de nouveaux récits. Entre écriture et théâtre, ces ateliers de pratique nourriront directement notre création. 
  • Une recherche avec des personnes de tout âge, qui auraient pu être influencé·es par les histoires écrites par Astrid Lindgren. Avec les adultes, nous nous intéresserons particulièrement à ce que représente Fifi en terme de féminisme, et à la manière dont nous avons construit nos identités de genre à partir des histoires de notre enfance. 
  • Des résidences où nous croiserons jeu et écriture.

Pour ce projet, nous faisons un premier laboratoire de recherche du 14 au 24 novembre 2024 pour lequel nous invitons des personnes à travailler avec nous.

Références

Astrid Lindgren, Pippi Långstrump, illustré par Ingrid Nyman, 1945 (et toute la série qui suit)

Christine Aventin, FéminiSpunk, Zones, 2021

Émission avec Christine Aventin sur FéminiSpunk, “Affaire en cours”, France Culture, 2021 :
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/affaire-en-cours/fifi-brindacier-c-est-le-feminispunk-qui-vient-transformer-la-litterature-jeunesse-5011230

Podcast avec Christine Aventin sur Astrid Lindgren, “Les Parleuses”, 2021 :
https://litterature-etc.com/astrid-lindgren-1907-2002-par-christine-aventin-seance-24/

Vieille

Création 2025
Théâtre clownesque – dès 8 ans
Ecriture et jeu : Camille Duchesne
Mise en scène, dramaturgie et co-écriture : Eva Guland
Création sonore : recherche en cours
Scénographie : recherche en cours

Soutiens à la création : L’USPOP (Lasalle, 30), La laiterie (Saint-Juéry, 81), Arts Vivants en Cévennes (30), la ville de Lasalle (30) recherche de partenaires en cours

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Stages de clown

>> Voir le calendrier des stages et les infos pratiques

Inscriptions : planteuneclowne@gmail.com

Pour avoir plus d’informations sur les ateliers et stages pour enfant·es et adolescent·es, merci d’envoyer un mail à planteunregard@gmail.com

Stage adulte découverte ou approfondissement

Ces stages se basent sur la boîte à outils d’Eric Blouet.
Avant de chercher à jouer avec l’autre ou pour un public, chercher déjà à jouer pour soi. Renforcer sa bulle d’énergie et y chercher des pépites. Les savourer pour soi, au présent. A partir de la respiration et de techniques physiques concrètes, s’offrir des aventures et observer les résonances. Ne pas chercher son ou sa clown.e, ne pas chercher pour le public mais pour soi, ne rien produire.

Jouer à s’allumer, à activer son tube à bêtises, à se foutre la paix, à goûter ses sensations. Accepter sa puissance et sa légitimité inconditionnelle, ne pas se prendre au sérieux. Rire, pleurer, jouir, cracher, rager, dire et chanter n’importe quoi. Se proposer une curiosité émerveillée pour tout ce qui nous traverse. Décrocher le cerveau raccrocher les wagons : les connexions au sensible, à l’organique, au pulsionnel, à l’imaginaire et au plaisir. Convoquer la connerie qui libère, s’impliquer, transformer jugements et résistances en appuis de jeu, se laisser surprendre.

Accueillir les émotions comme des énergies, des moteurs de jeu, de plaisir, de puissance. Mentir sincèrement, se livrer fragile sans se faire mal, se lâcher la grappe et s’autoriser pleinement. Viens comme t’es avec tes petits paquets de trouille, de fatigue, de désirs et de rage !
Viens jouer à être brillant.e et ridicule !

. Prérequis : l’envie de jouer, la curiosité… stages ouverts à toustes !

Tante Louise ou la vie secrète d’une vieille fille

Création 2024
Spectacle tout terrain – à partir de 8 ans
Ecriture et jeu : Lorie Second
Co-écriture, dramaturgie et mise en scène : Eva Guland

Soutiens à la création : Le Grand Collectif – Grenoble (38), Ecole des Gens – Grenoble (38), ville de Grenoble (38), Mix’Arts (38) Festival Merci Bonsoir (38), La Laiterie Fabrique artistique (Saint-Juéry, 81), Ville de Lasalle (30), Arts Vivants en Cévennes (30)

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Stages 2023 -2024

Ces stages se basent sur la boîte à outils d’Eric Blouet.
Avant de chercher à jouer avec l’autre ou pour un public, chercher déjà à jouer pour soi. Renforcer
sa bulle d’énergie et y chercher des pépites. Les savourer pour soi, au présent. A partir de la
respiration et de techniques physiques concrètes, s’offrir des aventures et observer les résonances.
Ne pas chercher son ou sa clown.e, ne pas chercher pour le public mais pour soi, ne rien produire.
Jouer à s’allumer, à activer son tube à bêtises, à se foutre la paix, à goûter ses sensations. Accepter
sa puissance et sa légitimité inconditionnelle, ne pas se prendre au sérieux.
Rire, pleurer, jouir, cracher, rager, dire et chanter n’importe quoi.
Se proposer une curiosité émerveillée pour tout ce qui nous traverse.
Décrocher le cerveau raccrocher les wagons : les connexions au sensible, à l’organique, au
pulsionnel, à l’imaginaire et au plaisir. Convoquer la connerie qui libère, s’impliquer, transformer
jugements et résistances en appuis de jeu, se laisser surprendre.
Accueillir les émotions comme des énergies, des moteurs de jeu, de plaisir, de puissance.
Mentir sincèrement, se livrer fragile sans se faire mal, se lâcher la grappe et s’autoriser pleinement.
Viens comme t’es avec tes petits paquets de trouille, de fatigue, de désirs et de rage !
Viens jouer à être brillant.e et ridicule !
. Prérequis : l’envie de jouer, la curiosité… stages ouverts à toustes !

Nous explorerons différentes techniques d’écriture, à partir de l’improvisation.
Le/la joueur·euse, libre au plateau, pourra faire appel à le/la metteur·euse en scène, pour construire
une dramaturgie.
Alors que les joueuses et les joueurs auront toujours pour grande histoire leur corps, les metteur·euses en scène et les auteur·ices travaillerons sur le propos. Iels construiront un parcours pour leur
joueuse.
Parallèlement à des temps collectifs, j’accompagnerai chacun.e individuellement, me faisant
médiatrice entre les différentes instances (metteur·euse en scène, auteur·ice, joueuse/joueur). Par
des allers retours entre le plateau et la table, entre le travail collectif et le travail individuel, chacun.e
pourra créer une forme de 10 à 30 minutes.
Une sortie de résidence permettra de présenter cette forme à un public (si l’envie y est), et de
repartir avec des outils de création, et des pistes pour construire un projet de spectacle.
. Prérequis : avoir déjà suivi au moins un stage de plusieurs jours avec moi, ou avec Eric Blouet,
Francis Farizon, Sylvie Bernard, ou d’autres pédagogues qui transmettent ces outils. Attention, il
y a une sélection, me contacter pour en discuter.

Pour avoir plus d’informations sur les stages et ateliers pour enfants et adolescent.es, merci d’envoyer un mail à planteunregard[at]gmail.com

>> Voir le calendrier des stages

Inscriptions : planteuneclowne@gmail.com

Parleras-tu ?

Spectacle tout-terrain – à partir de 7 ans
Création printemps 2023
Mise en scène, écriture et jeu : Eva Guland
Jeu et régie son : Mathilde Meert
Création sonore : Estelle Lembert
Regards complices : Francis Farizon et Estelle Sorribas
Chargée de production : Alice Ortolo
Chargée de diffusion : Alicia Debieuvre
Coproduction :
Les Elvis Platinés (30) – Spectacle accueilli en résidence et co-produit par les Elvis Platinés / Festival Les Transes Cévenoles
Soutiens à la création : Le Village des Jeunes (05), ­Ateliers Médicis (93) dans le cadre du dispositif ­Création en Cours, DRAC PACA, Culture du coeur (13), ­Arts Vivants en Cévennes (30), Conseil Départemental du Gard dans le cadre du dispositif « Artistes au Collège », La Filature du Mazel (30), La Ville de Lasalle (30)
Pour les établissements scolaires, ce spectacle peut être programmé via le Pass Culture. N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter.

La compagnie

Il y a urgence. À rire et à pleurer. À aller à la rencontre de publics variés. À s’emparer de thématiques sérieuses. À inventer la joie et à crier la rage. À cracher notre vulnérabilité à la face du monde. À creuser les décalages poétiques. A chercher des mots de joueuses et de joueurs, des mots à susurrer, à chanter, à tordre. À ouvrir des espaces pour sortir du tourbillon. À planter un regard là où on ne l’attend pas, à le laisser pousser, et à l’accompagner avec douceur et énergie.

Créée en 2013 à Pantin, en Seine-Saint-Denis, la compagnie Plante Un Regard a fait ses premiers pas en Ile-de-France. Depuis 2020, elle est implantée à Lasalle, dans le Gard, développe ses activités sur le territoire cévenol et plus largement en Occitanie.

La compagnie Plante Un Regard se fédère au gré des rencontres autour de l’univers artistique d’Eva Guland, comédienne, clowne, metteuse en scène et autrice. Elle produit des spectacles pour l’espace public et les espaces non dédiés, entre théâtre du réel et théâtre burlesque. Elle cherche à créer du lien autour d’imaginaires inclusifs, de satire, de burlesque, d’histoires décalées.

La recherche autour du jeu clownesque est pensée comme une fabrique de décalages, un observatoire de la marginalité, une poétisation du réel. Partir de l’intime pour aborder le politique. Questionner notre propre vulnérabilité, dénoncer différentes formes de discriminations, tendre micros et stylos pour questionner les systèmes qui régissent notre société.

Les artistes de la compagnie mènent différentes actions culturelles : ateliers d’écriture, de théâtre et de clown, discussions autour des spectacles, inclusion des publics (enfants, adolescent⸱es, personnes âgées…) aux processus de création.

L’équipe

Eva Guland, clowne, autrice, comédienne et metteuse en scène

Formée au théâtre dans plusieurs conservatoires parisiens, et au clown avec notamment Hervé Langlois, Eric Blouet, Sylvie Bernard et Francis Farizon, elle travaille avec la compagnie Plante Un Regard depuis 2013. Elle met en scène trois spectacles en salle, avant de se consacrer au théâtre de rue. L’Enquête et Kadi et ses vies antérieures sont ses deux premières créations pour l’espace public. En 2019, elle créé son premier seule-en-scène, Liquide. En 2021, elle met en scène et co-écrit La théorie du tube de dentifrice, seul-en-scène de Mathieu Hohler. En 2023, elle met en scène et écrit Parleras-tu ?, dans lequel elle joue. En 2024, elle met en scène et co-écrit Tante Louise ou la vie secrète d’une vieille fille, seule-en-scène de Lorie Second, et démarre un projet pour 2025 autour de Fifi Brindacier. De novembre 2023 à mai 2024, elle suit la formation « L’acteur au présent » au Ring, dirigée par Michel Mathieu. Parallèlement, elle accompagne d’autres créations en tant que regard complice et dramaturge, donne des stages de clown et mène des projets de médiation auprès d’enfants et d’adolescent·es.

Estelle Soribas, comédienne, clowne et metteuse en scène

Comédienne, clowne et metteuse en scène, Estelle Sorribas est spécialisée en théâtre physique et notamment en improvisation via la méthode Action Theater™. En tant qu’improvisatrice, elle performe régulièrement en ce sens avec le European Action Theater Ensemble basé à Berlin. Intéressée par la rencontre de publics éclectiques, elle intervient régulièrement comme clowne en milieux de soins auprès de différents publics : enfants malades, enfants et adultes poly-handicapés, et personnes âgées (Bises de Clowns, Toulon). En France, elle joue actuellement dans le spectacle de rue Icy Plage de la Cie Kartoffeln (Marseille) et dans le spectacle corporel tout public Caca d’Oiseaux de la Cie Platform 88 (Montpellier), ainsi que dans différents spectacles de théâtre forum en direction des collégiens (Cie Force Nez, Marseille). Elle collabore avec différentes compagnies en tant que metteuse en scène et directrice d’acteurices. En parallèle, elle anime régulièrement des ateliers et des stages de théâtre physique et d’improvisation physique et a co-dirigé de 2012 à 2021 L’Impulsion, premier studio de théâtre physique à Marseille.

Mathilde Meert, autrice et comédienne

Après avoir été formée à mettre des crapauds sonneurs dans des boites de CD, elle intègre en 2020 un master de création littéraire à Toulouse. Elle développe son goût pour l’écriture dramatique lors d’un cours donné par l’autrice et comédienne Lydie Parisse. En parallèle, elle fait un service civique à la Cave Poésie, une salle de spectacle dédiée aux littératures en scène. Depuis, elle conjugue différentes formes d’expression, poésie, fiction romanesque, écriture dramatique. Son texte Falaise remporte le Prix Prémices 2024 et sortira en 2025 aux éditions Domens.En 2023, elle rencontre Eva Guland lors de la formation l’Acteur au présent du Théâtre de l’Acte. Elle rejoint la compagnie Plante Un Regard pour travailler à ses côtés sur le spectacle Parleras-tu?. Elle travaille en ce moment sur deux créations soutenues par Vocatio : Rosa Rosa et Et le temps qu’il fait à dix années-lumière.

Camille Duschene, comédienne et clowne

En 2014, elle se forme aux techniques et aux arts de la scène à L’E.T.L (école de théâtre de Lyon) durant deux ans. En septembre 2019, elle rejoint Big Bang Compagnie à Pinsaguel pour jouer Inès dans Huis Clos de Jean-Paul Sartre.En parallèle elle découvre le clown, notamment auprès de Marie-Laure Baudain, Maëlle Perotto et Eva Guland. Elle suit une formation certifiante des arts clownesques d’interventions sociales en milieux de soins avec le Bataclown en 2022. En parallèle, elle accompagne des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, chez elles ou en institutions, dans les actes de la vie quotidienne. Depuis 2023, elle rejoint la compagnie Plante Un Regard avec laquelle elle est en création sur le solo de théâtre clownesque Vieille.

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Estelle Lembert, créatrice sonore et metteuse en scène

Après un BTS audiovisuel option son, elle s’oriente vers le théâtre à l’université Paris 8. Elle y mène un travail de recherche sur la place de la création dans la radiophonie. Elle intègre alors l’ENSATT où elle obtient le diplôme de conception sonore en 2016. À sa sortie, elle mène des créations sonores avec Michel Didym, Nathalie Fillion, Félix Prader, la Compagnie d’Alice (Rita Pradinas) et la Compagnie Plante Un Regard. Depuis 2018, elle assure les tournées en régie son, lumière et/ou générale de Plus Grand Que Moi (Nathalie Fillion), Convulsions (Frédéric Fisbach), Romance en stuc (Daniel Larrieu), Instante (Juan Tula)… Elle continue en parallèle à assurer montages et accueils pour de nombreux lieux et festivals. Travaillant pour le théâtre, la danse et plus récemment le cirque, à la fois régisseuse et créatrice, elle conçoit des dispositifs adaptés à chaque projet artistique.

Astrid Dusuzeau, metteuse en scène, comédienne, performeuse et chorégraphe

Bretonne et suédoise, elle se forme lors d’ateliers de jeu et de danse ainsi qu’à l’université en double-cursus littérature et arts du spectacle. Pendant son master Création en spectacle vivant à Montpellier, elle apprend la création collective et suit de nombreux stages de jeu, de mise en scène, de dramaturgie, etc. Son premier spectacle, Morsure, créé en2022est une déambulation à propos du deuil dans le centre historique de Rennes. Elle y développe une écriture de collage entre chorégraphies, témoignages audios et textes variés. Elle participe aussi aux créations de Remparts et It’s a Dreamworld du Kollectif Hors Zone. À Rennes, elle travaille également avec la Cie Sentimentale Foule sur Vierges maudites !, et la Cie Les Combats ordinaires sur Les tutos danse de Stella, Crystal et Claude. Elle rejoint la Cie Bain-Marie comme artiste associée en 2023 où elle participe à la création du Triomphe de l’amour de Marivaux. En 2024, elle entame l’écriture de Cycles, une performance intime entre texte et danse, et commence à travailler sur le projet Fifi avec la Cie Plante Un Regard.

Alicia Debieuvre, Production/Diffusion

Diplômée en gestion de projets culturels, Alicia Debieuvre a travaillé ces dernières années dans différentes structures culturelles et universitaires sur le territoire des Alpes Maritimes et à Monaco. Elle travaille actuellement en diffusion et production pour différentes compagnies de spectacle vivant : Cie Sacorde (cirque contemporain), Mauvais Coton (Cirque actuel), le CirkVOST (cirque de haute voltige), et la compagnie Plante Un Regard. Impliquée également dans l’associatif depuis plusieurs années, elle soutient en parallèle plusieurs projets liés à la protection de l’environnement et l’éducation au développement durable.

 

 
 

··································································· Sont passé·es par là ···································································

 

 

 

Noémie Herubel, comédienne et autrice

Noémie Herubel a suivi une formation au jeu d’acteur·ice au ­Conservatoire du 18ème arrondissement de Paris avec Jean-Luc Galmiche, ainsi qu’une formation universitaire en classes préparatoires littéraires spécialité théâtre au Lycée Fenelon puis à la Sorbonne Nouvelle en Études Théâtrales. En 2014, elle est l’assistante de la metteuse en scène Marie-Do ­Fréval, dans la ­compagnie d’arts de rue Bouche à Bouche. Elle est comédienne au sein de la ccompagnie Qui Vive, dirigée par Roxane Driay (La Descente des Enfers – création 2013 au Festival d’Aurillac, Populaire – création 2018 au Théâtre 14), du Collectif La Portée (P.L.U.S – création 2018 à l’Espace Périphérique de la Villette), de la compagnie de l’Archée, dirigée par Mélissa Bertrand (Game Over Ana – seule en scène marionnettique ), et de la compagnie Plante Un Regard, dirigée par Eva Guland (Restes – création 2016 à Mains d’Oeuvres, Kadi et ses vies antérieures, dont elle est également l’autrice – création 2018 au Grand Festival de Verdun). Depuis 2019, elle anime des ateliers de clown pour enfants à Pantin. Elle est aussi autrice pour le jeune public et le tout public, et comédienne voix-off.

François Bonté, Comédien
Après l’obtention d’un Master 2 en relations internationales en 2012, il intègre le conservatoire du XVIIIe où il se forme à l’inteprétation avec Jean Luc Galmiche et au théâtre d’objet avec Alexandra Vuillet et Nicolas Goussef . A sa sortie, en 2015, il suit une formation intensive au sein du studio Michael Chekovh Studio à New York dirigé par Lenard Petit. Il est comédien pour le théâtre au sein de la Cie Opos Opos, dirigée par Athina Axiothou (Géometrika – Jeune public- Création 2016 à la MJC Créteil), au sein de la Cie Plante Un Regard, dirigée par Eva Guland (Kadi et ses vies antérieures, de Noémie Hérubel – création 2018 au Grand Festival de Verdun); et de la Cie l’Etoile du Flibustier dirigée par Jean-Charles Fritz (Une Bête sur la lune, de Richard Kalinosky – création en cours). Depuis 2012 il a une expérience importante dans l’animation d’ateliers de théâtre forum en France, en Colombie et au Brésil.

Ana Mejia-Eslava, illustratrice et graphiste

Ana Mejia-Eslava s’est formée au dessin, à la gravure, à différentes techniques d’impression et travaille en illustration, animation et édition. Elle a créé en 2017 avec les Xérographes Editions un groupe de « croqueurs » qui dessine les événements culturels à la Goutte d’Or en rue comme en salle. Elle travaille depuis 2016 dans des structures culturelles associatives et institutionnelles en tant que professeure d’arts plastiques.

Tatiana Bertaud, costumière

Styliste et créatrice textile, elle est diplômée de l’Institut International de Création et Couture (Marseille). Elle a créé des collections et des imprimés pour différentes marques comme Princesse Tam-tam, Element, Chipie… En 2015, elle confectionne une collection de robes d’été pour sa propre boutique sur l’île de Bendor. Elle organise ensuite des ateliers de transformation de fripes à la communauté d’Emmaüs à Marseille dans le cadre du Festival les Arts de Passage. Elle se tourne peu à peu vers la création de costumes pour des spectacles auprès de compagnies de théâtre de rue comme La Folie Kilomètre pour le spectacle Rivages, ou pour Plante Un Regard pour le spectacle Liquide. Aujourd’hui, elle conçoit les costumes du spectacle Merci de votre accueil de la compagnie Générik Vapeur.