Spectacle pour cours d’écoles, salles de classe et lieux non-dédiés
Jeune public, dès 6 ans
Création 2026
Ce spectacle est le premier volet du projet plus large FIFI, qui comprend des laboratoires de recherche, la création de plusieurs spectacles, ainsi que des actions culturelles auprès d’enfants et d’adolescent·es. Le projet global est porté par Eva Guland et Astrid Dusuzeau.
Mise en scène, écriture et jeu : Eva Guland, Marie Gravrand et Mathilde Meert
D’après Fifi Brindacier d’Astrid Lindgren
Création musicale : Lovisa Elwerdotter
Scénographie et costumes : Noémie Roturier
Regards complices : Astrid Dusuzeau, Jeanne Fièvre
Production/Diffusion : Marianne Adjagba
Partenaires : Ville de Lasalle (30), … Recherche de partenaires en cours
“Tout ce qui finit par exister dans le réel a d’abord existé dans l’imagination de quelqu’un. C’est pourquoi il nous faut inventer nous-mêmes les récits qui nous manquent car il n’y a pas la moindre chance qu’ils soient écrits par d’autres.”
Christine Aventin, FéminiSpunk
Prévu pour 2026, ce spectacle à destination du jeune public est une adaptation très libre d’histoires de Fifi Brindacier, auxquelles s’ajoutent des moments inspirés par les ateliers de médiation qui seront mis en place avec des enfants, pendant la création. Ce spectacle est à la fois une incarnation joyeuse de Fifi et de ses avatars possibles, une invitation à la participation (notamment via une partie en déambulation), et une réflexion sur le pouvoir émancipateur de la fiction (via la collecte de témoignages d’enfants).
Les comédiennes incarnent chacune Fifi à leur manière, mais toujours avec cette joyeuse impertinence. Elles invitent les spectateur·ices à s’interroger sur leur part de Fifi et leur part d’Annika. Elles jouent aussi aux autres adultes de l’univers de Fifi (la maîtresse d’école, les policiers, les grandes dames, les pirates…), et en inventent de nouveaux. Singer les grandes personnes, c’est comme caricaturer les dominant·es pour s’émanciper. Le chant aura une place importante pour la joie qu’il apporte, mais aussi pour relier Fifi à son passé (adaptations audiovisuelles et chansons reprises dans le monde entier). Chanter collectivement et fort dans l’espace public, comme un hymne à la liberté et à la frivolité
.“Annika chipote, elle remue la cuillère dans son assiette, sans pouvoir se décider à l’approcher de sa bouche.
– Pourquoi est-ce qu’on devrait m’obliger à manger ça ? dit-elle en ronchonnant.
– C’est vraiment une question idiote ! dit Fifi. Bien sûr qu’il faut manger ta délicieuse bouillie, voyons. Parce que si tu ne manges pas, tu ne grandiras jamais, et si tu ne deviens pas grande et forte, comment est-ce que tu feras, plus tard, pour obliger tes enfants à manger leur délicieuse bouillie ? Non, Annika, et puis franchement, si tout le monde pensait comme toi, imagine un peu quelle pagaille ça ferait dans le commerce des bouillies.”
Fifi à Couricoura, Astrid Lindgren